L’autophagie : un mécanisme de renouvellement cellulaire

En vieillissant, votre corps perd une partie de sa puissance cellulaire ainsi que ses capacités à recycler ses cellules. Ces cellules sont appelées : cellules sénescentes. L’énergie cellulaire est produite par les mitochondries sous forme d’ATP et ces « centrales énergétiques » ont tendance à diminuer leur rendement avec l’âge. Elles sont d’ailleurs considérées comme un marqueur de l’âge biologique.

Vous devez donc prendre soin de vos mitochondries.

Comment ?

Un des meilleurs moyens est le recyclage des cellules sénescentes. Le jeûne est la technique la plus simple pour y parvenir en activant le système d’autophagie, c’est-à-dire que l’organisme privé de nourriture va digérer ses propres cellules en commençant par celles qui sont abimées.

Le renouvellement des mitochondries se fait grâce à un système appelé mTOR. Lorsque mTOR est inhibé, l’autophagie se déclenche.

Cependant tout ce phénomène doit être régulé pour maintenir une homéostasie. Trop d’autophagie entraine la libération des facteurs inflammatoires contenues dans ces cellules malades, ce qui peut nuire à la longévité.

Au cours de la restriction calorique, certains molécules présentes dans l’alimentation peuvent soutenir l’autophagie :

  • La curcumine : un polyphénol contenu dans l’épice curcuma
  • La fisétine : un puissant polyphénol, membre des flavonoides, que vous trouvez dans les fraises, les pommes, les kakis
  • Les indoles : composés présents dans les crucifères : les choux, les brocolis, le chou-fleur
  • Les isoflavones : une classe de flavonoides présents dans le soja
  • La quercétine : polyphénol abondant dans les oignons
  • Le resvératrol : polyphénol très connu présent dans le vin rouge

Chez toutes les espèces animales (dont l’Homme), le meilleur moyen de paraitre plus jeune est la restriction calorique. Les expériences montrent qu’elle augmenterait la longévité du rat de 14 à 45 % selon les études et celle de la souris de 4 à 27 %. Chez l’humain, elle diminuerait la résistance à l’insuline (qui favorise le diabète) et la dyslipidémie (taux anormal de lipides dans le sang), l’hypertension, l’inflammation et l’obésité.